Il est incompréhensible qu’à l’heure d’Internet, les liens de parfois plus de 30 caractères ne figurent que sur la version imprimé et non dans la présentation des livres sur le site web des éditeurs. Dans un livre publié chez Eyrolles – mais ce n’est pas le seul éditeur – j’ai noté pas moins de 197 liens. Combien de lecteurs saisissent ces adresses sur un navigateur ? Pire, les sites web remanient souvent la structure des pages et l’adresse devient alors obsolète.
Pour la version papier d’un livre, il faudrait proposer des liens sous la forme du nom du site suivi de quelques mots clés permettant de retrouver l’information. Passe encore dans les premières années de l’internet grand public, mais aujourd’hui, ce conservatisme éditorial ne devrait avoir plus cours. Bien entendu, les éditeurs avanceront que les lecteurs avancés savent se débrouiller avec les URL complexes, mais que dire pour les livres pour débutants ?
Outre ce problème significatif des URL à rallonges, d’autres aspects mériteraient d’être dépoussiérés. L’édition papier doit profondément évoluer faute un jour de disparaitre. Une véritable synergie avec le papier, préparée avec des tests sérieux par des groupes de lecteurs.
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